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Lutte contre la sharka Les chercheurs s’orientent vers le développement d’arbres fruitiers résistants

A l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen de lutte contre la sharka, maladie qui atteint les arbres fruitiers à noyaux du genre Prunus (pêchers, abricotier, pruniers). Les chercheurs de l’Inra orientent donc leurs travaux vers la recherche de gène de résistance chez les arbres et c’est la plante modèle Arabidopsis qui leur sert de base.

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Vers le développement
d'arbres résistants (© D.R.)
La sharka est une maladie virale qui se transmet d’arbre en arbre, par l’intermédiaire des pucerons ou des plants et porte-greffes déjà infectés. Les fruits infectés sont eux-aussi source de virus pour les pucerons et ils perdent leurs qualités gustatives. Pour ces raisons, ils sont interdits à la consommation. Même si elle n’a pas d’incidence sur la santé humaine, la sharka met en péril la pérennité de la production fruitière.

Aujourd’hui, aucun moyen de lutte chimique ou biologique n’existe. Les seuls solutions sont l’utilisation de plants certifiés indemnes et l’arrachage des arbres contaminés. Les chercheurs travaillent donc sur le développement d’arbres résistants à la maladie. Ils cherchent à isoler des gènes de résistances existant naturellement chez les Prunus. Mener ce type de recherche sur des arbres est compliqué et long, c’est pourquoi les chercheurs ont décidé d’utiliser la plante modèle Arabidopsis afin d’accélérer le processus. Les travaux menés récemment montrent qu’Arabidopsis est un bon modèle d’étude de la sharka et laissent entrevoir l’existence de plusieurs mécanismes de résistance au virus.

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